La rumeur dorée
Roberval et l’Amérique
Bernard Allaire, auteur
Raymonde L’Italien signe la préface
Mise en situation :
Le 18 octobre 2005, Yves Chrétien, archéologue et préhistorien dirigeait une équipe dont les travaux devaient aboutir, entre autres, à l’élaboration d’une infrastructure d’observation sur le promontoire du cap Rouge, Ville de Québec, au 4079 Chemin Saint-Louis, le site de l’établissement porte le nom Site archéologique Cartier-Roberval.
LE LIVRE :
Tiré de la quatrième page de couverture;
« Il est de ces personnages qui restent dans les coulisses de l’histoire sans que l’on s’explique trop pourquoi. En 1540, Jean-François de La Rocque de Roberval s’est fait confier l’établissement d’une première colonie de peuplement française en Amérique par le roi François 1er. Cela aurait dû en faire un incontournable des livres d’histoire, pourtant il est resté dans l’ombre de son prédécesseur, Jacques Cartier.
Roberval « homme de guerre redouté et expérimenté, fut le choix de François Ier pourdiriger la première colonie de peuplement française en Amérique. Il amena jusqu’au cap Rouge, des centaines de colons, soldats, artisans d’Europe… et de nombreux prisonniers qui initièrent la pratique des colonies pénitentiaires outre-mer. Le déclenchement d’unnouveau conflit opposant François Ier à Charles quint allait sonner le glas de la colonie à l’été 1543.
Cette colonisation temporaire mais intense des Français sous Cartier et Roberval mit toutefois terme aux rumeurs dorées concernant la présence de métaux précieux en Canada et d’un débouché facile vers le Pacifique en amont du Saint -Laurent.
La redécouverte de son établissement par les archéologues a confirmé la portée de son expédition et ramené presque 70 ans de notre Histoire »
Tiré du site de La Commission de la Capitale Nationale :
Dans La rumeur dorée, l’historien Bernard Allaire nous fait découvrir ce personnage important et méconnu, qui a présidé aux destinées de la première colonie française d’Amérique, établie sur le site du cap Rouge, à Québec. La brève existence de la colonie – qui vivra de 1541 à 1543 – a permis de mettre fin aux rumeurs concernant la présence de métaux précieux dans la vallée du Saint-Laurent et d’une voie navigable vers l’Asie en amont d’Hochelaga. Mais surtout, elle a consacré la prise de possession de ce territoire par la France, prélude à sa colonisation durable au 17e siècle. »
L’auteur : Bernard Allaire
Tiré de la quatrième de couverture :
« Bernard Allaire détient un doctorat en histoire de l’Université Laval ainsi qu’un diplôme d’études approfondies de l’École des Hautes Études en Sciences sociales de Paris. Originaire de Québec, il vit maintenant en France. M. Allaire est spécialiste des sociétés et des économies urbaines et maritimes de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Il est impliqué dans plusieurs projets de recherche à caractère historique et archéologique avec des chercheurs européens et nord-américains. Il est l’auteur de plusieurs livres dont un sur les pelleteries publiées chez Septentrion. »
Notes personnelles :
Ce livre est illustré de cartes, dessins, photos de peinture de l’époque,
Il illustre le métier des armes, le sens de l’organisation, de la discipline, illustre laloyauté Jean-François de la Roque de Roberval, à sa famille, à sa patrie
Il questionne grandement sur la volonté explicite de mettre autant en valeur Cartier dans notre histoire.
Tous deux ont des comportements disons discutables à l’aune de notre siècle. Mais cela n’explique pas tout.
Ce livre nous renseigne sur une pratique débutante à l’époque, l’immigration de prisonniers. En fin de volume on y retrouve une liste qui n’est pas complète. Sous forme de tableau, nom, prénom, titre surnom/précision, crime ou raison, Ces prisonniers qui payaient sur leurs bien à la fois leur traversée et leur entretien. Leur épouse, étant parfois du voyage, ainsi d’autres femmes accusées ou co-accusées.
J’ai retrouvé là le nom d’un de mes ancêtres de première génération… mais les dates ne concordaient pas.
Par contre un nom me questionne … Legaigneux, Jehan origine : Le Mans, crime inconnu.
Bonne lecture,
Guyane Bellavance (232)